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D'un quartier prioritaire à un territoire en transition

Approche holistique de la ville de Lodève

POPSU Territoires | Qu'est ce que c'est ? 

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Sous l’autorité du Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), la Plateforme d’Observation des Projets et Stratégies Urbaines (POPSU), développe depuis plus de quinze ans, au plan national, une recherche collaborative en lien avec les territoires.

 

Ses objectifs s’appuient sur l’engagement des acteurs et des chercheurs sur ces mêmes territoires, et ce, selon quatre lignes méthodologiques  :

- La production de connaissances,

- Développer des liens politiques entre chercheurs et acteurs,

- Faire une analogie des études pour établir des stratégies transnationales,

- Valoriser le travail de recherche par des publications.

 

 

Le programme POPSU TERRITOIRES créé en 2018 mobilise aujourd’hui une trentaine de petites villes françaises de moins de 20 000 habitants.

Il a pour objectif de mieux comprendre les changements et les dynamiques intrinsèques à la perte de croissance (démographique, économique, etc.) de ces territoires, et de mettre en exergue des actions, voire, être force de propositions pour résoudre  les problématiques de redynamisation des centres-bourgs.

 

La plateforme lodévoise, dirigée par Anne SISTEL (Architecte-Urbaniste, Docteure en Géographie Urbaine, Maîtresse de conférences ENSAM et Chercheure au LIFAM) a été activée en octobre 2019 (avec 13 autres plateformes) et associe, autour d’un projet de recherche partagé, plusieurs structures dont un laboratoire de recherche (LIFAM) et plusieurs associations.

POPSU Territoires & Lodève | Une approche biorégionaliste

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Sir Patrick Geddes, by Lafayette (Lafayette Ltd) half-plate nitrate negative, 30 December 1931 Given by Pinewood Studios via Victoria and Albert Museum, 1989 © National Portrait Gallery, London

Le travail présenté sur ce site reflète le résultat de près de deux ans de recherches-actions menées sur la petite ville de Lodève. Mue par la volonté de comprendre cette petite localité en quête de solutions pour son territoire en perte de croissance, notre équipe de recherche a souhaité l’aborder par le prisme du concept de biorégion développé par Alberto Magnaghi, grand admirateur et continuateur de l’œuvre de Patrick Geddes.

 

Lodève, petite ville française de 7426 habitants, sous-préfecture de l’Hérault en région Occitanie, est le siège de la Communauté de Communes du Lodévois Larzac (CCLL) qui regroupe 14 000 habitants.

 

Localisée au pied du Pas de l’Escalette (région du Causse du Larzac), à 45 kms de la métropole montpelliéraine, elle constitue l’une des polarités les plus importantes du Pays Coeur d’Hérault (avec Clermont-l’Hérault et Gignac). Articulée autour de deux rivières, la Lergue et la Soulondres, et de leur confluence, Lodève illustre les analyses de Geddes et de Reclus sur le rapport étroit entre la vallée, le bassin versant, la petite région ainsi définie et la ville qui s’y était implantée.

Patrick Geddes, botaniste et sociologue écossais, fut le précurseur, au début du XXe siècle, de la pensée participative dans l’urbanisme des villes et la planification régionale. Abordant ces sujets selon une vision presque médicale (« chirurgie réparatrice des villes »), il sut mettre en avant un processus réflexif articulant les dynamiques économiques et sociales avec l’expression spatiale des aménagements. C’est de cette fameuse pensée qu’est né le modèle de « Valley Section » (coupe de vallée), exprimant « une conception novatrice de l’aménagement selon laquelle, d’après Geddes, c’est en considérant la ville et son territoire environnant comme un ensemble que l’on pourra résoudre les problèmes urbains, environnementaux et sociaux liés aux progrès économiques et technologiques ».

La ville de Lodève tente de pallier, depuis maintenant plusieurs années, ses problèmes et paradoxes territoriaux. Cependant, les tentatives de réponses apportées, qui jusqu’alors traitaient ces problématiques au cas par cas, ne permettent pas aux habitants de constater un changement notable.

 

Ainsi, par le biais de la devise biorégionaliste, nous avons souhaité apporter une nouvelle lecture du territoire, de la situation globale de cette petite ville, qui se veut holistique.

 

Dans le même temps, il s’est agi également d’être force de propositions et de solutions face aux enjeux constatés en discernant comment approcher, par la généralisation du cas de ce territoire singulier, d’autres communes et intercommunalités présentant les mêmes problématiques territoriales. En d’autres termes, il ne s’agit pas ici de mettre en place un protocole d’action fermé et restrictif, mais bien d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion pour penser nos territoires de demain, en partant d’un cas concret, la ville de Lodève. « Think global, act local » (« Penser global, agir local ») pour reprendre les mots de Patrick Geddes.

 

Pour ce faire, et pour reprendre rapidement notre méthodologie, il s’est agi non seulement de travailler main dans la main avec la société civile (en se basant sur la parole et l’expertise des habitants et de leurs associations), mais également avec les institutions. Nous avons également associé à cette équipe des associations pouvant enrichir cette recherche en apportant un regard extérieur. Nous pouvons ici citer l’Association Patrick Geddes France, ainsi que Pôles en Pomme, qui ont été d’un accompagnement précieux tout au long de cette recherche, en partageant leurs savoirs et savoir-faire, notamment en matière d’éducation populaire, de montée en compétences des habitants et de leur pouvoir d’agir.

 

Le but étant, in fine, de construire collectivement une réflexion multiscalaire et multithématique, illustrant la trilogie « Hand, Heart, Head » chère à Geddes (la main, la sensibilité, l’intelligence), permettant de répondre aux différents enjeux qui composent la ville.

FRISE CHRONO Popsu T_Plan de travail 1.p
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